TY - JOUR AU - Tamsir Mbaye AU - Fatou Gning AU - Dioumacor Fall AU - Ababacar Ndiaye AU - Daouda Ngom AU - Mahani Cisse AU - Saliou Ndiaye PY - 2019/12/31 Y2 - 2024/03/28 TI - Effet du greffage horticole et de l’inoculation mycorhizienne sur la croissance du baobab (Adansonia digitata L.) en Moyenne et Haute Casamance (Sénégal) JF - European Scientific Journal, ESJ JA - ESJ VL - 15 IS - 36 SE - Articles DO - UR - https://eujournal.org/index.php/esj/article/view/12672 AB - L’objectif de ce travail est d’étudier l´effet du greffage et de l’inoculation mycorhizienne sur la croissance du baobab dans les régions de Kolda et de Sédhiou. Pour ce faire, un dispositif experimental en bloc aléatoire complet constitué de quatre traitements sur des plants de baobab (greffé inoculé, greffé non inoculé, non greffé inoculé et non greffé non inoculé) a été mis en place dans huit (8) sites. Le greffage a été effectué avec la méthode de fente terminale et l’inoculation avec un mélange de souches de champignons mycorhriziens arbusculaires (Glomus aggretatum, G. intraradices et G. Fasciculatum) en pépinière. Deux ans après plantation, les traitements ont montré que les plus gros diamètres et le plus grand nombre de rameaux sont obtenus avec les plants greffés (inoculés et non inoculés) alors que les hauteurs les plus élevées avec ceux non inoculés (non greffés et greffés). Le nombre de feuilles le plus imporatant est observé sur les plants non greffés non inoculés. Par ailleurs, des différences significatives entre les sites ont ausssi été constatées. Tel est le cas pour les taux de coissance selon les lequels pour la plupart des sites les plants non greffées inoculés donnent les meilleurs résultats en hauteur et en diamétre. L’inoculation n’a pas eu d’effet significatif. Les résultats de cette étude contribueront à une meilleure maîtrise des techniques de raccourcissement du cycle de production du baobab, par conséquent, au développement de politiques de rajeunissement des parcs à baobab au Sénégal pour mieux répondre à la demande du marché national et international de plus en plus croissant.The aim of this work is to study the effect of grafting and mycorrhizal inoculation on recovery, survival and success rates and on certain baobab growth variables in the Kolda and Sedhiou regions. To do this, a complete randomized experimental block consisting of four treatments on baobab plants (grafted inoculated, grafted uninoculated, ungrafted inoculated and ungrafted uninoculated grafted) was placed in eight (8) sites. Grafting was performed using the terminal slit method and inoculation with a mixture of archaeal mycorrhizal fungi strains (Glomus aggretatum, G. intraradices and G. Fasciculatum) in the nursery. Two years after planting, the largest diameters and the largest number of branches are obtained with the grafted plants (inoculated and uninoculated) whereas the highest heights with those not inoculated (ungrafted and grafted). On the other hand, the number of leaves did not give any significant difference. Moreover, there are significant differences between the sites related inter alia to their mode of management. This is the case of the growth rates, which ungrafted inoculated plants have the more important diameter and height in most of the sites. There is no significant effect‘s inoculation. The results of this study will contribute to a better control of the techniques of shortening the cycle of production of baobab by horticultural grafting and, consequently, to the development of rejuvenation policies of baobab parks in Senegal to better meet the demand of the national market and more and more international. ER -