TY - JOUR AU - Atade Sèdjro Raoul AU - Obossou Achille Awadé Afoukou AU - Sidi Rachidi Imorou AU - Vodouhe Mahublo Vinadou AU - Soule Garia Fassia AU - Gbaguidi Houéfa Gloria AU - Hounkponou Ahouingnan Fanny Maryline Nouessèwa AU - Salifou Badariyatou AU - Salifou Kabibou PY - 2022/08/31 Y2 - 2024/03/29 TI - Violence Obstetricale dans la Ville de Tanguieta au Benin en 2019 JF - European Scientific Journal, ESJ JA - ESJ VL - 18 IS - 27 SE - ESJ Natural/Life/Medical Sciences DO - 10.19044/esj.2022.v18n27p387 UR - https://eujournal.org/index.php/esj/article/view/15747 AB - Introduction: La violence obstétricale est une expérience dont la reconnaissance varie d’une personne à l’autre, d’un contexte à l’autre. Les femmes qui accouchent dans les maternités de Tanguiéta subissent-elles des violences ? Objectif : Etudier les violences obstétricales dans la ville de Tanguieta. Méthode d’étude : Il s’est agi d’une étude transversale à visée descriptive allant du 21 octobre au 21 décembre 2020. L’étude avait porté sur 374 femmes ayant accouché au moins une fois dans les maternités de la ville de Tanguiéta. Résultats : La moyenne d’âge des femmes enquêtées était de 24,63 ans. Elles étaient ménagères dans 43,35%, non scolarisées dans 65,32%, chrétiennes dans 63,01% et mariées dans 80,92%. Au terme de l’étude, 46,26% des femmes reconnaissaient avoir subies au moins une fois une violence obstétricale. Les violences verbales et corporelles ont été citées respectivement dans 94,80% et 88,84%. L’accouchement était le moment où les femmes ont subi le plus de violence obstétricale (71,10%). Les auteurs des violences étaient en majorité les sages-femmes dans 56,07%. La plupart des femmes violentées, ont décrié la violence obstétricale dans 77,46% mais n’en ont parlé à personne dans 60,12%. Elles étaient conscientes que les violences obstétricales peuvent faire l’objet de dénonciation (81,50%). Mais aucun auteur d’acte de violence n’a été dénoncé car pour elles le plus important était que leur bébé soit en parfaite santé (87,86%). Conclusion : Les maternités de la ville de Tanguiéta ne sont pas en marge des violences obstétricales. Introduction: Obstetric violence is an experience whose recognition varies from person to person, from context to context. Do women who give birth in Tanguiéta maternity hospitals suffer from violence? Objective: To study obstetric violence in the city of Tanguieta. Study method: This was a descriptive cross-sectional study from October 21 to December 21, 2020. The study involved 374 women who gave birth at least once in maternity hospitals in the city of Tanguiéta. Results: The average age of the women surveyed was 24.63 years. They were housewives in 43.35%, out of school in 65.32%, Christian in 63.01% and married in 80.92%. At the end of the study, 46.26% of women admitted to having suffered obstetric violence at least once. Verbal and physical violence were cited in 94.80% and 88.84% respectively. Childbirth was the time when women experienced the most obstetric violence (71.10%). The perpetrators of violence were mostly midwives in 56.07%. Most of the abused women decried obstetric violence in 77.46% but did not tell anyone about it in 60.12%. They were aware that obstetric violence can be denounced (81.50%). but no perpetrator of acts of violence has been denounced because for them the most important thing was that their baby be perfectly healthy (87, 86%). Conclusion: Maternities in the city of Tanguiéta are not immune to obstetric violence. ER -