European Scientific Journal, ESJ https://eujournal.org/index.php/esj <h5><strong>ESJ SOCIAL SCIENCES&nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp;ESJ HUMANITIES&nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp;ESJ NATURAL/LIFE/MEDICAL SCIENCES&nbsp; &nbsp;</strong></h5> <h5><em><strong>50.000+ authors from all around the globe&nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; Over 15 million website visits&nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; &nbsp; Open Access</strong></em></h5> en-US contact@eujournal.org (ESJ Editorial Office) contact@eujournal.org (ESJ Editorial Office) Thu, 10 Jul 2025 10:10:39 +0000 OJS 3.1.2.1 http://blogs.law.harvard.edu/tech/rss 60 Niveaux et facteurs du sous-emploi au Burkina Faso : Place de la structure informelle de l’économie https://eujournal.org/index.php/esj/article/view/19803 <p>Le tissu économique du Burkina Faso repose en grande partie sur le secteur informel, où prédominent des formes d’emploi précaires et peu réglementées. Cette étude explore les facteurs influençant le sous-emploi au Burkina Faso, en soulignant le rôle de l’économie informelle et en proposant solutions engageables pour y faire face. Les données utilisée dans cette étude proviennent de l’Enquête régionale intégrée sur l’emploi et le secteur informel (ERI-ESI), réalisée entre mars et juin 2018 auprès d’un échantillon de 13 885 ménages répartis dans les 13 régions du Burkina Faso. Compte tenu de la nature binaire de la variable d’intérêt, l’analyse a été réalisée à l’aide d’un modèle de régression logistique. Les résultats indiquent un taux de sous-emploi global de 23,16 %, avec une prévalence plus marquée dans le secteur informel (23,32 %) comparé au secteur formel (16,52 %). L’étude met également en évidence plusieurs facteurs qui influence cette situation. Il s’agit du milieu de résidence, la catégorie socio-professionnelle, le niveau d’instruction, le type d’emploi et le genre. Etre une femme augmente de 2,16 fois la probabilité d’être en situation de sous-emploi. Ces résultats soulignent l’urgence de mettre en place des interventions ciblées en faveur des femmes, de promouvoir des activités de contre saison et de renforcer les campagnes de sensibilisation pour faciliter l’accès à l’information sur les opportunités du marché du travail notamment pour les femmes.</p> <p>&nbsp;</p> <p>The economy of Burkina Faso is characterized by a predominance of the informal sector and precarious employment. This study explores the factors influencing underemployment in Burkina Faso, focusing on the root causes of this phenomenon, particularly the informal structure of the economy, as well as potential strategies to address it. The data used come from the Integrated Regional Survey on Employment and the Informal Sector (ERI-ESI), conducted from March to June 2018, and cover a sample of 13,885 households across the 13 regions of Burkina Faso. Given the binary nature of the variable of interest, a logistic regression model was used. The results reveal that the underemployment rate stands at 23.16%, with a higher rate in the informal sector (23.32%) compared to the formal sector (16.52%). Factors influencing this phenomenon include place of residence, socio-professional category, level of education, type of employment, and gender. Being a woman increases the risk of underemployment by 2.16 times. These results highlight the urgency of implementing targeted interventions for women, promoting off-season activities, and strengthening awareness campaigns to improve workers' access to information, particularly for women, in the labor market.</p> Awa Savadogo, Réné Zemba, Moussa Lonkila Zan, Beb-Zinda W. A. Gerald Zongo, Babou Bako, Oumarou Djelbeogo, Mady Ouedraogo, Sandaogo Kiendrebeogo Copyright (c) 2025 Awa Savadogo, Réné Zemba, Moussa Lonkila Zan, Beb-Zinda W. A. Gerald Zongo, Babou Bako, Oumarou Djelbeogo, Mady Ouedraogo, Sandaogo Kiendrebeogo https://creativecommons.org/licenses/by/4.0 https://eujournal.org/index.php/esj/article/view/19803 Thu, 24 Jul 2025 00:24:11 +0000 Niveau de contamination des produits maraîchers par les décharges sauvages du district d’Abidjan (Côte d’Ivoire) https://eujournal.org/index.php/esj/article/view/19802 <p>L'intoxication alimentaire, qui peut affecter l'activité des reins et le système endocrinien chez l'homme, est causée par la contamination des aliments par les métaux lourds. Cette étude a été réalisée pour améliorer la sécurité alimentaire en Côte d'Ivoire. Elle a permis de montrer les risques encourus par les consommateurs des cultures maraîchères pratiquées près des décharges sauvages. Des échantillons de sols (sols des décharges sauvages et sols des parcelles de cultures maraîchères) et de produits maraîchers (feuilles de basilic, d’oignon, de laitue et tubercules de manioc) prélevés dans le district d’Abidjan (Abobo Akeikoi village, Bingerville Bingerack city, Cocody M’Pouto village et Port-Bouët 43ème Bima) ont été analysés par la méthode de dosage par spectrophotométrie d’absorption atomique. Les analyses ont montré que les sols des décharges sauvages des sites étudiés ont été pollués par plusieurs métaux (fer, cuivre, zinc, manganèse, sélénium, arsenic, plomb, cadmium, chrome, nickel et cobalt). Les feuilles de basilic, les feuilles de laitue et les tubercules de manioc ont quant à eux été contaminés par le plomb, le cadmium et le nickel. Seules les feuilles d’oignon ont été contaminées par le plomb. Ainsi, la consommation de produits maraîchers issus de sites non contaminés serait une solution pour réduire les risques d’intoxication et de maladies.&nbsp;</p> <p>&nbsp;</p> <p>Food poisoning, which can affect kidney activity and the endocrine system in humans, is caused by the contamination of food by heavy metals. This study was carried out to improve food safety in Côte d'Ivoire. It demonstrated the risks to consumers of market garden crops grown near unauthorised landfill sites. Samples of soil (soil from uncontrolled dumps and soil from market garden produce plots) and market garden produce (basil leaves, onions, lettuce and cassava tubers) taken in the Abidjan district (Abobo Akeikoi village, Bingerville Bingerack city, Cocody M'Pouto village and Port-Bouët 43rd Bima) were analysed using the atomic absorption spectrophotometry assay method. The analyses showed that the soil from the uncontrolled dumps at the sites studied was polluted by several metals (iron, copper, zinc, manganese, selenium, arsenic, lead, cadmium, chromium, nickel and cobalt). Basil leaves, lettuce leaves and manioc tubers were contaminated with lead, cadmium and nickel. Only onion leaves were contaminated with lead. Consumption of market garden produce from uncontaminated sites would therefore be a solution to reducing the risks of poisoning and illness.</p> Harding Charlemagne Assy, Désiré Yapi Assoi Yapi Copyright (c) 2025 Harding Charlemagne Assy, Désiré Yapi Assoi Yapi https://creativecommons.org/licenses/by/4.0 https://eujournal.org/index.php/esj/article/view/19802 Thu, 24 Jul 2025 00:00:00 +0000 Analyse des Impacts des Activites Anthropiques en Milieu Forestier : cas de la forêt de Dzia landzé et Ouallah aux Comores https://eujournal.org/index.php/esj/article/view/19799 <p>Le monde végétal intertropical subit d’importantes transformations et destructions de ses écosystèmes, un phénomène qui se poursuit encore aujourd’hui. L’essor démographique a accentué ces changements, notamment par l’intensification des activités humaines telles que les feux et l’agriculture sur brûlis. À l’échelle mondiale, l’expansion agricole est l’un des principaux facteurs de la déforestation. Aux Comores, ce phénomène est particulièrement lié à l’agriculture sur brûlis, aux cultures sous forêt et à l’exploitation du bois d’œuvre. Cet article vise à analyser les impacts des activités humaines sur la couverture végétale. Les quatre îles de l’archipel (Anjouan, Grande-Comore, Mohéli et Mayotte) possèdent chacune une biodiversité unique, mais forment un ensemble écologique interdépendant. L’expansion démographique a intensifié les pressions anthropiques sur le paysage, entraînant une dégradation accrue des milieux naturels. En Afrique de l’Ouest, la gestion des aires protégées est souvent compromise par la faible implication des populations locales, ce qui conduit à des violations des réglementations et à l’occupation illégale de ces espaces. Face à la nécessité de préserver ses ressources naturelles, le gouvernement comorien a mis en place des aires protégées, comme la forêt de Dzialandzé et celle de Ouallah, situées respectivement dans les parcs nationaux de Mont Ntringui (Anjouan) et de Mzékukulé (Mohéli). Les changements d’occupation des sols varient selon les milieux et résultent de multiples facteurs. Ces transformations ont de lourdes conséquences sur la biodiversité et les processus écologiques, notamment le cycle des nutriments et celui de l’eau. Il est donc essentiel d’analyser l’évolution du couvert végétal face à l’intensification des activités humaines dans ces environnements.</p> <p>&nbsp;</p> <p>The intertropical plant world is undergoing significant transformations and ecosystem destruction, a phenomenon that continues to this day. Demographic growth has exacerbated these changes, particularly through the intensification of human activities such as fires and slash-and-burn agriculture. Globally, agricultural expansion is one of the main drivers of deforestation. In the Comoros, this phenomenon is particularly linked to slash-and-burn agriculture, forest-based farming, and the exploitation of timber resources. This article aims to analyze the impact of human activities on vegetation cover. The four islands of the archipelago (Anjouan, Grande Comore, Mohéli, and Mayotte) each have a unique biodiversity but form an interdependent ecological unit. Demographic expansion has increased anthropogenic pressures on the landscape, leading to greater degradation of natural environments. In West Africa, the management of protected areas is often compromised by the weak involvement of local populations, which frequently results in non-compliance with regulations and the illegal occupation of these spaces. In response to the need to preserve its natural resources, the Comorian government has established protected areas, such as the Dzialandzé forest and the Ouallah forest, located respectively within the Mont Ntringui National Park (Anjouan) and the Mzékukulé National Park (Mohéli). Land-use changes vary depending on the environment and are driven by multiple factors. These transformations have severe consequences on biodiversity and ecological processes, particularly the nutrient cycle and the water cycle. It is therefore essential to analyze how vegetation cover evolves in response to the proliferation of human activities in these environments.</p> Mahamoud Attoumane, Youssouf Radjab, Félicitée Rejo-Fienena Copyright (c) 2025 Mahamoud Attoumane, Youssouf Radjab, Félicitée Rejo-Fienena https://creativecommons.org/licenses/by/4.0 https://eujournal.org/index.php/esj/article/view/19799 Thu, 24 Jul 2025 00:00:00 +0000