Connaissances de la Bilharziose Urinaire en Milieu Rural Ivoirien: Etude de Cas à Bamoro et N’guessan-Pokoukro (District Sanitaire de Bouaké)
Abstract
La schistosomiase ou bilharziose est l’une des cinq maladies tropicales négligées les plus courantes, observées en Afrique, notamment en Côte d’Ivoire. La présence d’eau douce semble être l’un des facteurs privilégiés de l’existence et de la pérennité des maladies hydriques, notamment les Bilharzioses, une Maladie Tropicale Négligée (MTN) en Côte d’Ivoire. L’objectif de la recherche est de comprendre les facteurs explicatifs qui favorisent la pérennité des Bilharzioses, notamment la Bilharziose urinaire. De manière spécifique, il s’agit d’appréhender les connaissances qu’ont les populations de Bamoro et Nguessan-Pokoukro de la Bilharziose urinaire. La démarche méthodologique a combiné une approche qualitative et quantitative afin de recueillir des données auprès de trois catégories de personnes (élèves du primaire, jeune et adultes). Au terme de l’étude, il apparait que la connaissance de la Bilharziose urinaire se présente sous différentes formes. Chacune des tranches d’âge ou catégorie sociale se représente la maladie en fonction de leurs connaissances des caractéristiques épidémiologiques de cette dernière. Une modification de ses caractéristiques entraînerait certainement une modification de la perception de la maladie.
Schistosomiasis or bilharzia is one of the five most common neglected tropical diseases observed in Africa, particularly in Côte d'Ivoire. The presence of fresh water seems to be one of the key factors in the existence and sustainability of waterborne diseases, including Bilharzia, a Neglected Tropical Disease (NTD) in Côte d'Ivoire. The objective of the research is to understand the explanatory factors that promote the survival of Bilharzia, especially urinary bilharziasis. Specifically, it is a question of apprehending the knowledge which the populations of Bamoro and Nguessan-Pokoukro of the bilharziosis urinary. The methodological approach combined a qualitative and quantitative approach to collect data from three categories of people (primary, youth and adult students). At the end of the study, it appears that the knowledge of urinary bilharziasis comes in different forms. Each age group or social category represents the disease according to their knowledge of the epidemiological characteristics of the latter. A change in its characteristics would certainly result in a change in the perception of the disease.
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