L’éducation, l’unique frein pouvant ralentir, voire arrêter l’exploitation abusive de l’environnement, dans le cadre du développement durable, cas de la Région Boeny

Abstract

La dynamique « éducation relative à l’environnement »alias ErE n’est pas une fin en soi, car elle fait partie intégrante des programmes scolaires. Du fait de son efficacité interne et externe, elle est par excellence, le palier intermédiaire servant de passerelle via le développement durable. Grâce à sa vulgarisation à large diffusion, son épopée conquiert actuellement, une couverture géographique spacieuse à travers le monde entier. Cela nous amène à entrer en profondeur sur une analyse répondant aux principes du développement durable tout en détectant l’ampleur des préjudices subis. L’axe stratégique de cette analyse se cantonne exhaustivement sur l’étude des activités humaines, en particulier, celles qui gravitent autour du secteur économique secondaire, pour ne citer que l’industrialisation et ses retombées négatives sur les paramètres environnementaux. Le concept de développement durable véhiculé par l’ErE a généré d’interminables controverses, du fait des pratiques éducatives qu’elle revendique. Toutefois, avec le regain d’intérêt sur les régulations économiques prônées par l’Agenda 21, l’ErE vise, dans un premier temps, d’instruire les élèves, de la maternelle jusqu’à l’université sur l’importance capitale du développement durable, puis sur la nécessité de protéger l’environnement, et enfin, sur la participation effective des citoyens au processus ainsi enclenché, et dans un second temps, de décliner les principes du développement durable au niveau des collectivités territoriales décentralisées (régions et communes).Ainsi donc, à tort ou à raison, il n’est pas erroné de mettre en exergue que toute tentative de relance objectivant l’accélération du  développement durable à l’échelle mondiale, va indissociablement de pair avec une économie harmonieuse, équilibrée et stable. En conséquence, pour que le programme ainsi préconisé triomphe de réussite, il faut qu’il y ait une mesure d’accompagnement priorisant d’une manière absolue, les désidératas des localités bénéficiaires et ce, avec une vision à long terme. Cette initiative a pour but d’inciter les ayant-droits à agir de concert en les conscientisant à s’approprier du développement durable, et d’éluder toute tentative de divergence d’opinion et toute incohérence susceptible de saper le programme préétabli.

The dynamic “environmental education” aka ErE is not an end in itself, because it is an integral part of school programs. Due to its internal and external efficiency, it is par excellence, the intermediate level serving as a bridge via sustainable development. Thanks to its widespread popularization, his epic currently conquers a spacious geographical coverage throughout the world. This leads us to go into depth on an analysis responding to the principles of sustainable development while detecting the extent of the damage suffered. The strategic axis of this analysis is exhaustively confined to the study of human activities, in particular, those which revolve around the secondary economic sector, to mention only industrialization and its negative repercussions on environmental parameters. The concept of sustainable development conveyed by ErE has generated endless controversies, due to the educational practices it advocates. However, with the renewed interest in regulations advocated by Agenda 21, the ErE aims, firstly, to educate students, from nursery school to university, on the capital importance of sustainable development, then on the need to protect the environment, and finally, on the effective participation of citizens in the process thus initiated, and secondly, to apply the principles of sustainable development at the level of decentralized local authorities (regions and municipalities). Thus, rightly or wrongly, It is not wrong to highlight that any recovery attempt that targets the acceleration of sustainable development on a global scale goes inseparably hand in hand with a harmonious, balanced and stable economy. Consequently, for the program thus recommended to be successful, there must be a support measure that absolutely prioritizes the wishes of the beneficiary localities and this, with a long-term vision. This initiative aims to encourage rights holders to act together by making them aware of their ownership of sustainable development, and to avoid any attempt at divergence of opinion and any inconsistency likely to undermine the pre-established program.